Dans notre monde en transition, de nouveaux modèles économiques émergent dans nos entreprises. Et parmi eux, on compte le modèle de l’économie de la fonctionnalité.
Afin d’imaginer un monde pérenne et agréable pour tous les habitants de notre planète, certaines entreprises engagées ont déjà franchie le pas et ont revu leur modèle économique.
Elles ont imaginé un monde non plus basé sur la production de volume de biens matériels ou services à moindre coût. Mais plutôt un système créateur de valeur sur les bénéfices apportés aux entreprises, citoyens, et territoires. Le tout dans une dynamique écosystémique du service optimisant à la fois les cycles de vie et les échanges.
De quoi parle-t-on ?
C'est quoi l'économie de la fonctionnalité ?
Selon l’ADEME, l’économie de la fonctionnalité « consiste à fournir aux entreprises, individus ou territoires, des solutions intégrées de services et de biens reposant sur la vente d’une performance d’usage ou d’un usage et non sur la simple vente de biens. Ces solutions doivent permettre une moindre consommation des ressources naturelles dans une perspective d’économie circulaire, un accroissement du bien-être des personnes et un développement économique. »
Un changement de perspective illustré par un exemple concret
Cette société d’architecture accompagne aujourd’hui ses clients pour augmenter la performance d’usage des bâtiments dans l’optique de réduire les constructions.
Lorsque ce cabinet est sollicité, il propose d’inviter à la réflexion l’ensemble des parties prenantes d’un projet de construction : voisins, futurs occupants, propriétaire, territoire.
Et dans une logique de multifonctionnalité et de performance d’usage, ils explorent comment le bâtiment peut être utiliser de manière optimale. Par exemple en évitant qu’une école ne soit utilisée que dans les temps scolaires.
Pourquoi changer de modèle ?
99% des ressources prélevées dans la nature deviennent des déchets en moins de 6 semaines, selon le Walter Stahel, Institut de la durée à Genève.
Même si le modèle économique dominant constitue encore le socle de nos sociétés industrialisées mais il montre aujourd’hui des symptômes de déconnexion :
- des emplois ne répondent plus toujours aux aspirations des habitants, renforçant la souffrance au travail et les inégalités.
- l’environnement dans lequel les matières premières ont été extrait souffre d’un dysfonctionnement d’ampleur : épuisement des ressources, réchauffement climatique, franchissement des limites planétaires ou encore extinction de la biodiversité.
- l’économie a tendance à s’essouffler devant la recherche constante de rentabilité et de croissance extrême.